Le 11 décembre 2020, le réseau SupDPO de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation créé il y a une quinzaine d’années, a décerné pour la première fois trois Prix dans le cadre de son assemblée générale annuelle. Ces prix permettent de récompenser les efforts des établissements et des délégués à la protection des données (DPO) de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et d’Innovation, dans le domaine de la protection des données personnelles. À cette occasion, le jury constitué de six personnes représentant SupDPO, la CGE, la CPU et les communautés des enseignants-chercheurs, des étudiants et doctorants de l’enseignement supérieur de la recherche, a attribué à Philippe Marin, DPO de l’EHESP assisté de Rozenn Morel, et également à la déléguée DPO de l’ESSEC, le Prix « DPO Sectoriel – Les remerciements de SupDPO ».

Ce Prix spécial du réseau vise à récompenser les contributions positives d’un DPO en particulier et sa collaboration dans le secteur de l’enseignement supérieur de la recherche de l’innovation. À l’EHESP, la constitution et l’animation d’un Comité informatique et libertés, le déploiement de bonnes pratiques dans le domaine de la protection des données personnelles, l’intervention du DPO dans les cycles de formation ou le travail conjoint réalisé avec le Responsable de l’intégrité scientifique de l’École ont ainsi été remarqués. La nouvelle fonction de référent déontologue, associée à celle de DPO confiée par Laurent Chambaud, directeur de l’EHESP, à Philippe Marin a contribué également à la remise de cette distinction. L’implication du DPO de l’EHESP dans les actions déployées et les groupes de travail de SupDPO et de la Conférence des Grandes Écoles a également été retenue.

Le Réseau SupDPO a pour objectif de favoriser la coordination interprofessionnelle pour la mise en conformité sur le plan de la protection des données personnelles dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ce réseau intervient en lien avec le Ministère en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et en collaboration avec les principales organisations représentatives : la Conférence des présidents d’université (CPU), la Conférence des grandes écoles (CGE), mais aussi l’association des vice-présidents en charge du numérique dans l’enseignement supérieur et la Fédération des comités d’éthique de la recherche institutionnels. La CNIL est venue rappeler récemment que cette démarche relève d’une bonne pratique à encourager dans les autres secteurs d’activités. Le RGPD rappelle dans son article premier que la libre circulation des données à caractère personnel au sein de l’Union européenne n’est ni limitée ni interdite, mais qu’elle impose « la protection des libertés et droits fondamentaux des personnes physiques en particulier leur droit à la protection des données à caractère personnel ».

Publié le 17 décembre 2020