L’EHESP s’associe au deuil national en hommage aux victimes des attentats survenus à Paris ce week-end.

 

A l’issue de la minute de silence observée ce lundi 16 novembre 2015 par les élèves, étudiants et personnels de l’Ecole, les étudiants du Master « Jeunesse : politiques et prise en charge » ont souhaité partager avec l’ensemble des personnes réunies le texte suivant :

« Mon cher, au milieu de la haine, j’ai trouvé qu’il y avait en moi un amour invincible. Au milieu des larmes, j’ai trouvé qu’il y avait en moi un sourire invincible. Au milieu du chaos, j’ai trouvé qu’il y avait en moi un calme invincible. J’ai réalisé à travers tout cela que, au milieu de l’hiver, il y avait en moi un été invincible, et cela me rend heureux, car il dit que peu importe comment le monde pousse contre moi, en moi, il y a quelque chose plus fort, quelque chose de mieux poussant de retour. »
Albert Camus

Depuis les attentats, chacun vit des émotions singulières : tristesse, colère, incompréhension, inquiétude pour ses proches à Paris, pour les autres… Ces attaques visaient à la fois la jeunesse, la mixité sociale, et les plaisirs de la vie : boire un verre entre amis en terrasse, assister à un concert et à un match de foot. La légèreté de la vie quotidienne a été entachée, mais c’est certain, elle reviendra.

En tant qu’étudiants du master jeunesse, il nous semble important de porter un message d’espoir. Nous voulons apporter notre soutien aux victimes et à leurs proches mais aussi à toutes les victimes des attentats dans le monde entier. Le temps de l’émotion dans lequel nous nous trouvons est important mais nous n’oublions pas le temps de réflexion nécessaire pour aller de l’avant. Ne laissons pas ces événements nous diviser, ne laissons pas la peur de l’autre nous envahir.

Nous, jeunes, étudiants de l’EHESP et futurs professionnels de la jeunesse, nous croyons plus que jamais aux valeurs d’éducation, de citoyenneté, d’unité et de solidarité, symboles d’espoir et d’avenir ; c’est avec cette jeunesse du monde que nous devons fonder une société dans laquelle chacun pourra trouver sa place.

« L’entrain de la jeunesse est inexplicable. Vous pouvez jeter des bâtons ou de la boue dans le courant, cela ne fera qu’en élever le niveau. »
Henry David Thoreau

Publié le 16 novembre 2015