Paroles d’alumni
Pham Thu Hà est actuellement doctorante sur la thématique Glycéollins comme adjuvants thérapeutiques dans le cancer du sein : Implication dans le métabolisme des œstrogènes. Elle a suivi le Master 2 Santé Publique et Risques Environnementaux (SPRE promotion 2016-2017) à l’EHESP.
Pourquoi avoir choisi un parcours à l’EHESP ?
Je viens du Vietnam où la pollution est très importante et les où maladies associées à l’environnement, surtout le cancer, sont plus fréquentes. Après mes études de pharmacie, je voulais donc faire un master focalisé sur les impacts environnementaux sur la santé, dans un pays développé avec un bon système de santé publique. Suite à des recherches internet, j’ai découvert le Master 2 SPRE qui proposait un programme qui me correspondait, au sein d’un établissement avec un haut niveau d’enseignement, international et dynamique.
Quel a été impact de cette formation sur votre parcours professionnel ?
La formation de ce master est très variée. Elle m’a apporté beaucoup de connaissances sur l’impact environnemental sur la santé, la toxicité environnementale mais aussi sur l’épidémiologie et la bio-statistique. De plus, cette formation m’a donnée un nouveau point de vue sur la santé publique en général. Durant ma formation en pharmacie, j’étais focalisée sur l’idée de trouver de nouveaux médicaments pour traiter les maladies. À l’EHESP, j’ai compris que l’environnement joue un rôle très important sur notre santé et que, de fait, la prévention des maladies est aussi importante que leur traitement.
Pouvez-vous décrire votre activité actuelle ?
Après cette formation, je m’intéressais toujours à l’impact environnemental sur la santé, j’ai donc commencé une thèse de recherche à l’Irset, reconnu comme un grand institut de recherche basé à Rennes. Mon projet de thèse me permet d’appliquer les connaissances acquises pendant mon master, mais aussi de celles de ma précédente formation en pharmacie. J’étudie un groupe de molécules provenant du soja qui pourrait être utilisé comme adjuvant préventif ou thérapeutique dans le cancer du sein, le plus prévalent chez les femmes.
Quel conseil donneriez-vous à une personne qui souhaite faire sa carrière dans la santé publique ?
En médecine ou en pharmacie, on ne se concentre que sur les malades tandis que la santé publique est plus générale et concerne tout le monde. Je pense que c’est une carrière très importante et intéressante et vous vous retrouverez toujours dans ce que vous apprendrez.
Un bon moment de votre scolarité à partager ?
Les meilleurs moments de mon Master se sont passés pendant mon stage de recherche à l’Irset, quand j’ai vécu sur le campus de l’EHESP pendant 6 mois. Tous les soirs, je pouvais rencontrer d’autres élèves et étudiants venus de diverses formations de l’école. Ils m’ont aidée à apprendre le français et fait découvrir leur culture à travers des échanges sur nos travaux respectifs, des activités sportives ou encore des soirées. Je tiens de tout cœur à remercier mes professeurs de Master et mes amis à l’EHESP qui m’ont beaucoup soutenue pendant mes études.